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Et si le diable avait un cœur ?

Roman

1987

édité à Paris en 2002 sous le titre Carambole du diable

Présentation

Entre sa mère, sa tante et sa grand-mère, une petite fille se pose des questions sur les étranges tensions qui règnent entre les trois femmes. Elle pressent un secret, et a l’intuition d’être au centre de ce secret. Mais elle est loin d’imaginer la surprenante vérité. Et de s’attendre au drame final.

Ce roman (mon deuxième) a été écrit très vite, pour un concours. J’avais eu connaissance du Prix Baron de Thysebaert organisé par le journal Vers l’avenir. Il fallait que l’action se situe en Wallonie. Hélas, le prix se clôturait un mois plus tard !

Ma première réaction a été : Tant pis !

Et puis, ça m’a taraudée toute la matinée. En faisant mon ménage, je pensais à ce que la Wallonie évoquait pour moi, mes vacances à la campagne, chez ma grand-mère, à Attre, près d’Ath.

Une idée m’est venue, sans que je l’appelle, un petit noyau d’intrigue s’est imposé à moi, m’a tourné en tête, les personnages s'animaient, leurs relations, leurs points de vue, ce qui arriverait, etc. J’ai inventé toute une histoire. Je me faisais du cinéma, comme un enfant qui joue, je voyais les scènes, j‘imaginais les sentiments, les dialogues...

Alors, j’ai décidé de l’écrire, ce roman. Même si c’était fou. Je n’avais rien à perdre. Et je m’y suis donnée à fond. Autant que possible, car j’avais trois enfants. L’après-midi, j’ai pris mon crayon et le soir, le premier chapitre était écrit. Dix jours après, le roman était terminé.

Relu une seule fois, tout en le dactylographiant - ce qui m’a pris deux fois plus de temps que de l’écrire ! J’étais malhabile, distraite. Il m’arrivait parfois d’être tellement prise par le texte que j’arrivais à taper sur le rouleau sans voir que j’étais arrivée en bout de page… Je n’avais plus qu’à recommencer la feuille. Temps perdu. Porté à Namur, car plus le temps de l’envoyer…

Ce roman a parfois été pris pour un texte autobiographique, car, prise par le temps et par le cadre de mes propres souvenirs, où je faisais évoluer mes personnages, je n’ai pas changé certains noms, notamment celui de la narratrice, et plus tard, j’ai pris ma photo comme ilustration de couverture, pour ne pas devoir en chercher une qui soit libre de droits. Mais il s’agit d’une PURE FICTION.

Il n'a pas eu le Prix. Mais tout bâclé qu’il était, il a obtenu un accessit aux concours des Arts et Lettres de France à Bordeaux en 1988 et a été finaliste au Prix de la Ville de Bruxelles en 1989.

Il sera édité en 2002, suite à sa participation au concours organisé par le Rotary Club de Péruwelz, dont il remporte le Prix (l’édition), sous le titre Carambole du diable – éd. Société des Écrivains.

Comme quoi, se laisser emporter par son élan avec la foi du charbonnier peut donner des résultats !

Laisser mûrir l’idée de base (pas longtemps) et se jeter à l’eau. Suivre l’idée, qui se développe au fur et à mesure en cours d’écriture et vivre l'histoire en confiance…

Extrait

On peut lire quelques pages dans la fiche de Carambole du diable